mercredi 4 octobre 2017

41e Festival BD de Chambéry

Sur le site du Festival.




Invité d’honneur 2017 et Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 1998, François Boucq est l’un des dessinateurs incontournables de la bande dessinée.

Né en novembre 1955 à Lille où il demeure toujours, plus intéressé par le dessin et les
arts martiaux (il est 5° dan de kendo) que par les études, après diverses publications
dans la presse (du Point à Playboy en passant par L'Expansion et Le Matin de Paris), il commence
à collaborer dès l'âge de 20 ans à Pilote (sur scénario de Delan) et Fluide Glacial (sur
scénario de Christin).



C'est avec la création de son personnage fétiche, Jérôme Moucherot, pour le mensuel
(A'suivre) qu'il connaît ses premiers succès avec ses recueils d'histoires courtes (Les
Pionniers de l'aventure humaine
, Point de fuite pour les braves, La pédagogie du trottoir et La
dérisoire effervescence des comprimés
). 

Son style et sa peinture de personnages grotesques et franchouillards a donné lieu à l'expression: "c'est du Boucq".

Sa consécration arrive avec sa collaboration avec le romancier américain, Jerôme Charyn, (La Femme du magicien en 1984, Bouche du Diable en 1989 et Little Tulip en 2015). 


Sur scénario d'Alejandro Jodorowsky, il crée ses premières séries réalistes à succès avec Face de Lune en 1991 et surtout Bouncer à partir de 2001. 

Il dessine aussi sur scénario d'Alcante un tome de XIII Mystery consacré au Colonel Amos. 

On lui doit aussi le thriller épiscopal, Janitor, sur scénario d'Yves Sente. 



Il est également l'auteur attitré des couvertures de San-Antonio. 

En février 2015, il a couvert l'Affaire du Carlton de Lille en réalisant des croquis d’audience pendant toute la durée de ce procès.

Dessinateur hors pair doté d'une vitalité graphique époustouflante, on ne peut lister toutes ses collaborations aussi variées qu'inventives allant de la création de figures des Carnavals de Lille et d'Aix-en-Provence à la pochette de CD de jazz pour le label nato en passant par l'exposition de fausses peintures surréalistes ou le dessin de presse (de Charlie Hebdo à son blog du Monde). 

Tout est prétexte à dessin.

Passionné d'architecture et d'initiation compagnonnique, il dénote une prédilection pour
les constructions architecturales et sait, à l'occasion, se transformer en métaphysicien de
l'art et du symbolisme traditionnels.

On peut consulter ses dessins sur sa page Facebook et sur son blog intitulé "Jungleries"
sur le site du journal Le Monde.




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